Le roman raconte la vie d'une famille québécoise du début du XXe siècle. Emmanuel, le dernier-né d'une famille de 16 enfants, est élevé par une grand-mère omniprésente, Antoinette. Autour de lui évoluent ses frères et sœurs ainsi que ses parents.
Le roman s'attache surtout aux aînés du nouveau-né Emmanuel : Jean le Maigre et le Septième, qui s'adonnent à la boisson et à la masturbation, Héloïse, la sœur en proie à des crises de mysticisme. Jean le Maigre est un surdoué, qu'on envoie au noviciat pour qu'il devienne moine. Pourtant, un de ses frères, Léopold, s'est déjà suicidé au séminaire. Après une tentative de suicide, Jean décide de devenir poète, mais meurt de tuberculose. De son côté, Héloïse échoue dans une maison close et devient prostituée.
Deux des frères partent travailler à la manufacture de souliers, mais l'un d'eux perd ses doigts lors de son travail. Le frère Théodule qui s'était occupé de Jean est renvoyé du monastère. Il croise le Septième et tente de l'étrangler. Un autre frère d'Emmanuel, Pomme, trouve un emploi de vendeur de journaux.
Le roman aborde les thèmes de la vie et de la mort des frères et sœurs d'Emmanuel, ainsi que des thèmes comme celui de l'homosexualité (de Jean le Maigre), de l'inceste et de la vie corrompue du monastère. Il donne un aperçu lyrique et sombre du Québec.
Issue d'un milieu ouvrier, Marie-Claire Blais effectue ses études à Québec où elle avait dû interrompre ses études pour gagner sa vie. Suivant des cours à l'Université Laval, elle y rencontre Jeanne Lapointe et le père Georges-Henri Lévesque qui l'encouragent à écrire, à l'âge de 17 ans, et à publier, en 1959, son premier roman, La Belle Bête. Sa parution attirait sur elle l'attention bienveillante de la critique.
Remarquée par Edmund Wilson elle obtient deux bourses Guggenheim. Elle s'installe en 1963 aux États-Unis, d'abord à Cambridge, puis dans la région du Cap Cod, à Wellfleet. Après un séjour de deux ans en Bretagne, Marie-Claire Blais revient s'installer au Québec en 1975.
On a porté à l'écran La Belle Bête (2006), Une saison dans la vie d'Emmanuel (1968) et Le Sourd dans la ville (1987).
Son œuvre est traduite en plusieurs langues, y compris le chinois.
Editions Boréal Compact
Le roman s'attache surtout aux aînés du nouveau-né Emmanuel : Jean le Maigre et le Septième, qui s'adonnent à la boisson et à la masturbation, Héloïse, la sœur en proie à des crises de mysticisme. Jean le Maigre est un surdoué, qu'on envoie au noviciat pour qu'il devienne moine. Pourtant, un de ses frères, Léopold, s'est déjà suicidé au séminaire. Après une tentative de suicide, Jean décide de devenir poète, mais meurt de tuberculose. De son côté, Héloïse échoue dans une maison close et devient prostituée.
Deux des frères partent travailler à la manufacture de souliers, mais l'un d'eux perd ses doigts lors de son travail. Le frère Théodule qui s'était occupé de Jean est renvoyé du monastère. Il croise le Septième et tente de l'étrangler. Un autre frère d'Emmanuel, Pomme, trouve un emploi de vendeur de journaux.
Le roman aborde les thèmes de la vie et de la mort des frères et sœurs d'Emmanuel, ainsi que des thèmes comme celui de l'homosexualité (de Jean le Maigre), de l'inceste et de la vie corrompue du monastère. Il donne un aperçu lyrique et sombre du Québec.
Issue d'un milieu ouvrier, Marie-Claire Blais effectue ses études à Québec où elle avait dû interrompre ses études pour gagner sa vie. Suivant des cours à l'Université Laval, elle y rencontre Jeanne Lapointe et le père Georges-Henri Lévesque qui l'encouragent à écrire, à l'âge de 17 ans, et à publier, en 1959, son premier roman, La Belle Bête. Sa parution attirait sur elle l'attention bienveillante de la critique.
Remarquée par Edmund Wilson elle obtient deux bourses Guggenheim. Elle s'installe en 1963 aux États-Unis, d'abord à Cambridge, puis dans la région du Cap Cod, à Wellfleet. Après un séjour de deux ans en Bretagne, Marie-Claire Blais revient s'installer au Québec en 1975.
On a porté à l'écran La Belle Bête (2006), Une saison dans la vie d'Emmanuel (1968) et Le Sourd dans la ville (1987).
Son œuvre est traduite en plusieurs langues, y compris le chinois.
Editions Boréal Compact
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