Meta est née dans l'univers merveilleux et protecteur d'une maison forestière, en Autriche. Et voici qu'elle sort de l'enfance, découvre la prolifération du monde, franchit la frontière qui, de la connaissance du réel, sépare les enchantements premiers. Impitoyable, le temps la livre à la raison, à la conscience, au langage... Marlen Haushofer explore les replis d'une sensibilité prise entre bonheur et inquiétude. Juste, limpide, l'écriture se tient sans cesse sur le qui-vive de l'émotion. On comprend, dès lors, pourquoi la romancière autrichienne tenait ce livre-là dans une prédilection particulière : outre sa valeur autobiographique, il recèle toutes les obsessions de l'auteur, notamment celle de la solitude. Car c'est bien à double sens qu'il faut entendre le titre de ce roman dans lequel l'immense ciel de l'enfance dévoile bientôt l'infinie vacuité à quoi l'homme, à jamais, confronte ses illusions. Hubert nyssen et Bertrand Py
Romancière autrichienne (1920-1970) Née à Frauenstein (Haut-Autriche) en avril 1920, elle entreprend des études de philologie à Vienne. En 1947, elle abandonne ses études et s'installe à dans la petite ville de Steyr (Haute-Autriche) où elle vivra jusqu'à son décès. Elle mène une vie de mère de famille (2 enfants), le jour et d'écrivain, la nuit ou tôt le matin. Marlen Haushofer a produit une œuvre romanesque, des nouvelles, des pièces de théâtre… interrompue par un cancer. Elle est décédée à l'âge de 50 ans dans une clinique de Vienne.« Toute l'œuvre de la romancière autrichienne, dont la plupart des héroïnes sont des femmes, est marquée par le surgissement de l'inquiétude et du fantasme dans l'innocence du quotidien. » (Editions Actes Sud)
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